I have a dream

Je vous le dis, les présidentielles ça m’est monté à la tête. Il y a eu le débat de la semaine dernière que j’ai suivi, sauf vers la fin où je me suis endormie, bercée par la voix des deux protagonistes. J’ai même exceptionnellement fait abstraction de la Nouvelle Star ce soir là, c’est pour dire (après avoir demandé qu’on me l’enregistre, bien évidemment, je reste encore fidèle à la Nouvelle Star).

C’était le premier débat politique que je regardais, et d’ailleurs la première émission de cet acabit. Vu que jusqu’à ce jour, j’étais allergique à tout ce monde politique. Mais vient un temps où vu les circonstances, on se dit qu’il serait peut-être temps de s’y mettre. Et figurez vous que ô joie, j’ai découvert que j’arrivais à suivre, à être d’accord ou pas, bref, à me former mon opinion ! Grande révélation s’il en fut.

J’en viens donc au cœur du sujet. Il se trouve que cette nuit, j’ai rêvé de celui qui va présider la France pendant les cinq années futures. Très étrange s’il en est. Je vous raconte pas mon état de surprise au réveil.

Je vous narre donc ce qu’il advint. La scène se passe dans un lieu pour le moins incongru : un supermarché en plein air à la campagne. Genre des rayonnages de magasin, mais dans un champ. Vous visualisez la chose ? J’étais donc là, je suppose à faire mes courses (dans un supermarché c’est ce qui me paraît le plus approprié), lorsqu’au détour d’un rayonnage (brioche, légumes ou produits vaisselle je ne me souviens plus), je croise Nicolas Sarkozy. Accompagné de ses sbires qui déambulaient eux aussi parmi les rayonnages. Ensuite je me retrouve assise à une table en face de lui à lui dire mes quatre vérités. Notamment par rapport à ce qu’il veut faire des 35h et surtout des heures supplémentaires.

Croyez vous que ce matin Nicolas s’est réveillé et a dit à Cécilia : « j’ai fait un rêve bizarre, où une demoiselle m’a fait prendre conscience de certaines choses. Je crois que je vais revoir certains points de mon programme ». Comment ça j’utopise ? (ben oui, du verbe « utopiser ») On peut toujours rêver, d’ailleurs c’est ce que j’ai fait.