Le musée des arts déco

Etant munie pour cette année (et pour la dernière) de la carte imagine’R, je compte l’utiliser, en profiter et la rentabiliser.

Dimanche dernier, direction le musée des arts décoratifs avec ma maman nouvellement restauré (le musée, pas ma maman !). Très belle exposition, retraçant les arts déco de toutes les époques, du moyen âge à nos jours en passant par l’art nouveau pour mon plus grand bonheur. J’adore cette période je suis fan. Tant au niveau des meubles que des bijoux que des dessins. Toute l’inspiration végétale, c’est magnifique. Le but du jeu dans ce musée c’est de ne pas se perdre. On a eu beau suivre les pancartes, on s’est retrouvées à faire le circuit en sens inverse. Pour la sortie on a un peu cherché. On est juste descendue 2 étages trop bas. Mais on n’était pas les seules à se demander par où il fallait passer. Ouf.

Ensuite nous sommes allées voir l’exposition sur les bijoux. J’ai poussé des exclamations lorsque je me suis trouvée nez à vitre avec les bijoux art nouveaux. Forcément.

Pour finir bien sur le musée Mode et Textile, avec une exposition sur Balenciaga, de 1938 à nos jours. Très chouette, je n’ai pu m’empêcher de m’extasier avec force de ah ! oh ! devant certains costumes. Quoique la façon dont étaient présentés les mannequins pour la nouvelle collectin était un peu flipante. J’explique. Déjà cette partie du musée est sombre, pour éviter aux tissus de s’abîmer trop vite. Et là, les mannequins étaient tout droits, raides comme des piquets, avec à la place des yeux des sortes de lampes télescopiques rouges, vertes ou bleues, et ils avaient un tuyau qui leur sortait du cou. Ca faisait très science fiction, expérience sur des corps. Au centre était une vitrine ou se tenaient trois mannequins dans une lumière verte, on aurait dit qu’ils étaient dans du formol. Tout ça agrémentée d’une petite musique d’ambiance pour le moins angoissante, style coup de grosse caisse répétitif. Mine de rien t’es heureuse de ressortir à la lumière du jour.

Paris le dimanche c’est particulier. Les rues sont presque vides, les magasins sont fermés, ne se promènent que les promeneurs. C’est très reposant !