Toujours se méfier des chaises…

Dans le genre la-fille-pas-douée-c’est-qui-c’est-moi, il faut que je vous narre un événement en haute densité comique.

La scène se déroule samedi soir, chez mon copain. Vous voyez que j’ai eu raison d’écrire mon avant dernier article, autrement je n’aurai pu vous compter ce fait, avouez que ça aurait été fort dommage. Samedi soir, ses parents étaient sortis dîner chez des amis, et heureusement qu’ils n’étaient point là, mon embarras n’en aurait été que décuplé.

Je m’en vais donc squatter la salle de bain pour prendre ma douche. Ce qui se déroule sans incident majeur, mis à part la chute inopinée du porte savon, qui entraîne un bruit assez conséquent. Une cabine de douche mine de rien ça résonne vachement dis donc. Je sors de la douche, me sèche, et remet la chaise de la salle de bain dans sa position initiale, c’est à dire devant la cabine de douche. Une chaise dans une salle de bain je trouve ça assez classieux. En plus, celle-ci se trouvait être en bois, avec une assise tressée, mais cachée par un joli coussin. Je continue à vaquer à mes occupations, lorsque peut après, le bruit d’un goutte à goutte parvient à mes oreilles. Le bruit semble provenir de la douche. Je m’en vais donc vérifier que le robinet est bien fermé. Et c’est là que le malheur se produit.

Il se trouve qu’à cet instant, la chaise de trouve entre moi et la cabine de douche. Etant de nature flemmarde, je ne songe pas à déplacer la chaise pour profiter d’un meilleur accès au robinet. Je décide donc de poser un genou (le droit) sur la chaise pour passer au dessus (de la chaise, pas de mon genou, suivez un peu) et atteindre le mitigeur. Je m’exécute donc, sauf que mon genou ne s’arrête pas à l’assise en osier, il le traverse (et avec grand bruit). Je mets un instant pour comprendre ce qui m’arrive pour enfin réaliser que je suis en petite culotte dans la salle de bain, les deux genoux par terre, mais un coincé dans l’assise de la chaise. Comme si j’étais à genoux, ma jambe gauche pliée à 90° (et dans le bon sens), mais ma jambe droite pliée à 10° et retenue par le cadre d’assise de la chaise. Là je me dis intérieurement « oh oh ! je crois que j’ai eu un petit problème ». Je tente non sans mal de m’extirper de la chaise en notant au passage un joli bleu et quelques rougeurs.

Et là, la grande question se pose : est-ce vraiment moi qui ai transpercé la chaise, ou était-elle comme ça auparavant ? Je me trouve dans un état de confusion à me demander si pour le premier week-end chez mon copain il a fallu que je détruise une chaise en osier, ou alors si la chaise était un piège pour les invités non initiés. Heureusement, il s’est avéré que la solution penchait vers la seconde hypothèse, à savoir que la chaise était déjà trouée.

C’est là que je me dis que j’ai eu une très bonne idée de ne point vouloir m’asseoir dessus, car je pense que tout d’abord la chaise aurait subit des dommages collatéraux, et que ensuite, j’aurai eu nettement moins de facilité à m’en extirper.

Morale de l’histoire : si chaise avec coussin il y a, toujours soulever le coussin pour vérifier qu’une assise retiendra ce que vous pourrez avoir envie de poser dessus.

Comments

[transmeo]

j'ai souris à la fin de ton histoire... ! Mais que se serait-il passé si tu t'étais assise dessus ? nous ne saurons jamais le fin mot de (l'autre) l'histoire ! ... T+

[Chris]

y'a pas à dire! si tu n'existais pas il faudrait t'inventer!! toujours aussi marrantes tes petites expériences dis moi!!!lol