Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Camomille
3 décembre 2006

Un vent à décorner les boeufs

nuages_tempeteJe l’admet, mes billets du moments sont très saisonniers : l’automne, les feuilles qui tombent, le vent, mais saison post-estivale oblige.

Donc ce matin, c’est pour vous parler du vent. Vent frais, vent du matin, vent qui souffle à travers les grands pin… vous connaissez sûrement la chanson. Y’a pas de pins par chez moi, mais le vent c’est sur il souffle, il est frais et il est matinal. Je viens de vérifier, la feuille qui restait accrochée à l’arbre dans mon précédent billet, ben elle n’a pas résisté à la force du vent et a bien été obligée de se décrocher. Frêle petite chose dans la puissance des éléments…

Je ne sais pas vous, mais moi le vent ça m’horripile. Parce qu’on ne peux rien contre. Et ça souffle et ça souffle et ça souffle. Ça fait du bruit dans le grenier, dans la cheminée, et pire que tout, ça fait grincer mes volets. Gniiiiii gniiiiiiii gniiiiiiiiii. Parce qu’avec un vent pareil évidemment je ne peux point les ouvrir, mais je ne veux pas non plus les fermer, je tiens à capter un peu de lumière du jour, faut pas déconner. Je les mets donc à l’espagnolette, et ils grincent.

J’espère seulement que ce n’est pas moi qui serais chargée d’aller chercher le pain ce matin. J’ai passé ¼ d’heure à rendre mes cheveux à peu près disciplinés. Autant dire que ½ seconde dehors et tous mes efforts auront été vains. Rien de plus énervant que le vent dans les cheveux. Si les cheveux sont courts, aucun problème, le vent n’a pas prise dessus. A condition qu’ils soient vraiment courts. S’ils sont longs, ont les attache et on n’en parle plus. Mais alors s’ils sont mi-longs… ça valdingue dans tous les sens, aucun moyen de les retenir.

Surtout que vous l’aurez remarqué, le vent n’est jamais dans le bon sens. Je me souviens de mes jeunes années où encore jeune et insouciante (et sans permis) je m’en allais au conservatoire en vélo. A l’aller j’avais le vent de face, je pédalais comme une malade pour essayer d’avancer. Et au retour, pareil, le vent de face ! Pourtant je me disais que faisant le même chemin en sens inverse, le vent devrait me pousser, et ben non. Il avait tourné entre temps, je devais l’avoir vexé ou que sais-je, mais il était toujours de face. Un vrai bonheur. Au moins, j’avais les cheveux bien en arrière.

Et le summum de l’horreur le voici : le vent ET la pluie. Pas moyen de tenir un parapluie ouvert ! Mais c’est encore une autre histoire…

Publicité
Publicité
Commentaires
C
Pas mal l'image du boeuf! Moi ma mise en pli est toujours là, je ne suis pas sortie, ça a aidé...<br /> Merci bcp de ne pas t'être envolée pour revenir me laisser un comm! ;-)
C
j'imagine bien un boeuf qui court après ses cornes... ou un boeuf disant à un autre : "tiens t'as perdu tes cornes" mdr!<br /> j'espère que toi tu n'as pas perdu ta mise en plis ;-)<br /> <br /> PS : t'as vu comme promis je ne me suis pas envolée, je me suis cramponnée pour pouvoir revenir te laisser un petit mot sur ton blog!
Camomille
Publicité
Camomille
Archives
Publicité