A temps! (réédition)
Et voilà comme promis je rentre de vacances ! Et oui, les vacances perpétuelles dans le Morvan, très peu pour moi, point trop n’en faut. Parce que passer ses journées en vieux jean et grand pull de grand père, y’a mieux pour se sentir féminine. Je vous raconte pas la joie de retrouver mes petites affaires. Non pas que je n’emporte pas de vêtements, loin de là. Mais les vaches ayant un avis très peu prononcé sur l’esthétisme vestimentaire, ça aide pas à faire des efforts.
La population autochtone n’aide pas non plus d’ailleurs (à faire des efforts). Même accoutrée en style « campagne », je reste au top de la mode comparée à certaines personnes. C’est fou. On dirait que plus les gens sont dans des endroits reculés, moins ils font attention à leur apparence, et plus ils on des airs bizarres. Je vous assure. Les dames d’un certain âge un peu enveloppées qui portent un pull à carreaux bariolés plus le caleçon à fleur coloré plus les grosses chaussettes par dessus le caleçon s’il vous plait plus les baskets, voilà quoi. Il y a aussi celle qui été comme hiver porte un bonnet de laine (toujours le même, gris) avec une tenue digne du 8°C et qui promène un caddie avec une ficelle qui traîne par terre (sans doute pour éviter le mal au cœur me suis-je dis).
Et après on va se plaindre que les campagnes se dépeuplent et que les jeunes ne viennent plus s’y installer ? Moi je dis : faut en vouloir pour aller s’installer en pleine cambrousse ! Même moi je me disais que une fois mon diplôme d’opticienne en poche, j’allais m’installer à la campagne, tranquillou, avec ma clientèle habituée : « Tiens Madame Michu ! Comment allez vous ? Vous venez pour redresser vos lunettes ? Vous vous êtes encore assise dessus ! ». Mais quand je suis retournée chez mes grands parents et que j’ai vu le type de clientèle à laquelle j’aurai eu à faire, j’ai dis non. Y’a un minimum. Quand même. Je suis jeune et je veux profiter de la vie. Non mais.
Bon il n’y a pas que des gens comme ça hein ! Il y a aussi des gens très bien ! Mais qui se remarquent moins du coup.
Mais c’était aussi pour dire que étant là-bas, on a la fâcheuse tendance à s’habituer au « campagne way of life ».
Attention, l’abus de campagne peut nuire gravement à la féminité.
PS: N'allez pas croire à tort que au vu de la photo, j'estime que le mascara est le symbole de la féminité. Ce serait faire une grossière erreur.